Lorsque je l’ai écrit, j’ignorais à quel point ce post s’appliquerait à ce que je vis aujourd’hui.

Je ne crois pas que les choses arrivent au hasard. La seule chose dont je reste persuadée, c’est que je ne suis décidément pas faite pour rentrer dans une petite case bien formatée. Et c’est tant mieux !

Si la voie que j’ai choisi ne veut pas de moi, c’est qu’elle ne me correspondait pas vraiment. Là où certains verraient une porte qui se ferme, j’en aperçois des dizaines d’autres qui s’ouvrent. Avec l’occasion de me demander à nouveau, comme il y a cinq ans, ce que j’ai vraiment envie de faire.

Construire, déconstruire, reconstruire quelque chose qui me ressemble mieux. Ma vie est un jeu de Légo. Je ne sais pas encore à quoi ressemblera ma prochaine construction mais l’inconnu ne me fait pas peur.

Faire un pas en arrière pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Prendre son élan et plonger tout au fond de ses souvenirs. Comme si on feuilletait l’album photo de sa propre vie.

Les photos les plus anciennes ont jauni, mais en regardant bien on se reconnaît. Certaines sont floues. D’autres ratées ou à moitié effacées. Mais on les garde toutes car chacune raconte quelque chose. Remonter le fil du temps de photomatons en portraits de famille. Traverser les époques en s’y attardant parfois, le temps d’un rire ou d’une bouffée de nostalgie. Et faire le compte des moments qui ont compté. Petit à petit, les images deviennent plus nettes, plus nombreuses aussi. Le passage au numérique peut-être ? Des grimaces, des fou-rires, des larmes, qui semblent si proches et déjà loin. De photos officielles en photos confidentielles, tourner les pages. Jusqu’à celle d’aujourd’hui. Et n’y voir que des sourires.

J’ai la tête pleine d’image, mais il me reste encore beaucoup de clichés à prendre.