Un après-midi surréaliste au palais des congrès. Au début tout va très vite. Arrivée en trombes, distribution des badges d’accès et entrée en coulisses. On arpente les couloirs au pas de course, on pose nos affaires dans la loge et on repart en vadrouille. Plein de bonjours à des gens qu’on croise et que je ne connais pas. Je me sens petite souris un peu perdue. Un passage rapide par le catering. On dirait un grand hangar transformé en cantine, envers du décor sans le fard et les paillettes. Encore des bises, encore des bonjours et je rigole en me disant que je ne reconnais presque personne. On rentre dans la salle de concert par une petite porte. Il fait chaud, la salle est bondée et 4000 personnes reprennent en choeur « j’entends siffler le train ». Grand écart entre le calme des couloirs et l’atmosphère électrique à l’intérieur. On finit par s’asseoir. J’ai un peu la même impression que lorsque je prends l’avion et que mon père est aux commandes. Les artistes se succèdent et le public en redemande. Et puis son émotion, qui me touche comme un coup dans le ventre. Alors je serre fort sa main. Entracte.

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