Devant le micro, l’effet est toujours le même. Les yeux rivés à l’horloge digitale, je scrute les secondes qui défilent jusqu’au moment où le panneau « on air » s’allume. Pendant ces quelques instants le temps est comme dilaté alors que mon rythme cardiaque s’accélère. Un frisson parcourt ma nuque. Le souffle court, je ferme les yeux et je tente de lutter contre le stress qui m’envahit. Il fait chaud. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Ca y est, ma voix résonne dans le casque, mon coeur bat à tout rompre et l’adrénaline inonde mon cerveau. Je lis mon papier d’une traite avec l’impression d’être emportée par le flot d’un torrent. Les mots défilent sans que j’aie le temps de les saisir au vol, ils me glissent entre les doigts, s’échappent de mon esprit. Mais c’est pourtant bien moi qui suis en train de parler avec des phrases construites qui veulent dire quelque chose. Je me raccroche au texte comme un naufragé à sa bouée pour traverser ce raz-de-marée d’émotions. Et j’aime ça. Putain qu’est ce que j’aime ça.
vendredi 30 janvier 2009 à 22:15
Je pense que ça se rapproche sans aucun doute du trac du comédien ou du chanteur avant d’entrer en scène.
C’est l’orgasme des artistes.
mardi 3 février 2009 à 17:47
C’est exactement cela. Pour l’avoir fait quelques fois, c’est assez prenant.
Tu oubli tout de même le moment où cela ce fini. Et parfois t’oubli même que ta un casque sur la tête. :p
jeudi 5 mars 2009 à 02:11
Et le résultat on l’écoute où ? 😉
jeudi 5 mars 2009 à 02:19
En ce moment nulle part
Mais je suis en train de monter un projet qui, s’il aboutit, pourrait être très très très chouette 🙂
jeudi 5 mars 2009 à 13:26
ça sent le podcast (ou le rat comme dit la chanson).
jeudi 5 mars 2009 à 15:24
Raté 🙂
Je vise un peu plus gros quand même ^^
Mais je n’en dirai pas plus pour l’instant.