J’hésite, je tergiverse, et je finis par appuyer sur la touche « envoyer ». Ca y est, le message est parti. Je sais pertinement qu’il restera sans réponse et ça me rend triste. Alors j’espère juste qu’un jour, il gommera le trait qu’il a tiré sur moi.

19 Réponses vers “”

  1. GNI.

  2. Peut etre que non, mais toi tu auras peut etre tiré un trait sur cette histoire … avec le temps, tout s’estompe.

    « if you don’t forgive for the other’s sake, forgive for your own »

    kid – philosophie de comptoir – douk.

  3. Sauf que je n’ai pas envie de tirer un trait sur cette histoire. Pourquoi vouloir oublier quand on a vécu de belles choses ? Pourquoi considérer l’autre comme un(e) inconnu(e) quand on a tant partagé ?
    Il a fait partie de ma vie pendant trois ans et demi et il restera toujours une part de lui en moi.

  4. Comme je te comprends… moi ça fait 7 ans que je ne l’ai pas vu… et pourtant je me souviens de chaque instant, tous les lieux me rappellent les merveilleux souvenirs… parfois on échange quelques mots… par mail ou autre… mais chaque fois le malaise est encore là, j’ai l’impression que chaque fois qu’on essaye de se revoir on fait exprès en sorte que ça ne se fasse pas…

  5. Pauvre petite chose abandonnée.

  6. Mais je ne t’en veux point Klaims, on peut oublier cette sombre histoire de Dentifrice / Mousse à raser.

    On peut recommencer sur des bases saines avec une brosse à dents neuve.

  7. Mais peut etre que c’est mieux pour lui … enfin … Je pourrais te citer un exemple qui concerne une personne proche (que tu connais bien ahah) qui à preferé rompre le contact pour mieux refleurir ailleurs… pourquoi pas apres tout.

    « They say if you love somebody, then you have got to set him free. »

    Kid – poetic lover a ses heures – astien.

  8. Mais je comprends rien, c’est lui qui s’est barré ??

  9. Non, c’est moi qui suis partie et j’ai bien conscience que je ne suis pas en position de me plaindre. Même s’il me manque, je ne peux que respecter sa décision.

  10. OK. C’est une vieille antienne mais je pense que ça te passera, surtout si t’es bien entourée. Pense plutôt à pourquoi tu l’as quitté.

  11. Ce qui a été vécu, dans le souvenir qu’on s’en fait, réinventé à chaque moment d’anamnèse, est devenu une histoire.

    On croit tous qu’il y a une fin. Non ?
    Et cette fin nous attriste avec langueur.

    On se sent vivant parce qu’on souffre vaguement d’un manque indicible.
    Une histoire, pourtant, qui n’a pas pas eu lieu.
    Vraiment.

    Des fragments de sa propre vie qu’on accorde en une continuité vaine car idéaliste, c’est une vanité dont on se refuse à voir le signe macabre, ossuaire dénudé d’où émanait des pensées, des sentiments, ce crâne.

    Tant qu’on cherche dans ces raccords un sens, on croit exister véritablement.
    Nous avons un penchant d’accroire à nos fadaises !

    La sensation d’aliénation qui en résulte, nous l’appelons avec orgueil, si déplacé en l’occurrence, destinée.

    Abouchée au rien a écrit la poétesse.
    La liberté est osmose à ce rien de notre vie.

    Le rêve d’une chose est le refus obstiné, à peine conscient, de se laisser aller à l’abîme.

    Nous préférons croire que la vie est un songe.

    Ainsi par la vertu de la substitution d’une simple lettre, d’un redoublement du signifiant , en trichant donc, nous nous mettons en abyme.

    Du soi dans le moi.
    Redondance.
    Dès que nous le pouvons, nous rejouons note passé.
    Indéfiniment aliénés.

    C’est le premier stade de la vie adulte, ce refus de la liberté qui nous échoit et dont nous ne voulons pas.
    Désespérément.

    Chère Alice, vous êtes sans doute très belle devant le miroir.
    Mais bougez-vous encore ?

    Nue, sans doute vous êtes, mais seule !
    Y avez-vous pensé ?

    Passez de l’autre côté du tain, affrontez les obscures lumières qui sourdent des matières, il y a tant de couleurs insensées et inconnues à découvrir, et des ombres demi-teintées qui attendent des regards.

    La vie est fragmentaire, on commence beaucoup qui n’ont jamais de fin.

    Combien de personnes en disant ces mots, a-t-on appelé pour moi ? songeaient une ultime fois en mourant à leurs premières amours. Prisonniers jusqu’à la fin d’un doux mensonge qu’ils se sont faits à eux-même.

    Lasse d’être Autre ?
    Tentez le Je.
    Je, sujet, ne vous méprenez pas, c’est beaucoup plus dur pour une fille.

  12. Désolé, j’ai laissé une faute d’accord :

    Des fragments de sa propre vie qu’on accorde en une continuité vaine car idéaliste, c’est une vanité dont on se refuse à voir le signe macabre, ossuaire dénudé d’où émanaient des pensées, des sentiments, ce crâne.

  13. @deadman : je ne pense pas que ça soit une question d’entourage. Sinon ça reviendrait à dire que les gens sont interchangeables. Quant aux raisons pour lesquelles je suis partie, elles ne remettent absolument pas en question ni l’estime que je lui porte, ni la complicité intellectuelle qu’on avait.

  14. Oula t’en parles comme si c’était un collègue de bureau. Tu lui as fait un bilan de compétences avant de lui notifier son licenciement relationnel ? Il est peut-être fâché de pas avoir eu droit à une indeminté ou à une cellule de reclassement :)))

  15. Loin de moi cette idée ! C’était surtout une façon de dire que je suis partie parce que c’est de mon côté que ça n’allait plus. C’est moi qui me suis délocalisée finalement :p

  16. Encore un coup du plombier polonais !

    En tous cas, si tu veux vraiment qu’il te reparle, faudra pas le dire comme ça hein ! Un peu plus de marketing ! Faut se vendre, attirer le chaland ! Parce que là ça on dirait la pub avec Rochefort où il veut juste la cerise ! Surtout si c’est toi qui est partie et que c’est toi qui veut renouer le contact. Les personnes ça se vend pas en pièces détachées, ma bonne dame.

    Mais je préfère la solution de l’oublier. C’est con à dire mais le monde est plein de gens (eh oui). En s’entourant, tu finiras bien par tomber sur des gens qui t’apporteront ce qu’il te manque chez lui !

    Allez, assez parlé de tout ça.

  17. Tu as quelque chose contre le plombier polonais ? 😦

  18. Une proposition : tu peux toujours le quitter une deuxième fois si jamais tu n’obtiens pas ce que tu veux !
    Blague à part, cet aléa est compris dans toute séparation, c’est même un élément de la décision. Quand on décide de rompre avec quelqu’un on doit accepter la possibilité de perdre tout contact avec lui. Parce que l’on sait, tout simplement, que l’amour ne saurait s’accomoder de demi-teintes.

  19. Toi aussi tu as tiré des traits sur des gens, alors tu devrais le comprendre pourtant…

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