Archive pour février, 2010

Posted in Blabla on mardi 9 février 2010 by klaims

Je passe ma vie à (me) poser des questions. Pour apprendre, pour comprendre, pour y voir un peu plus clair dans le monde qui m’entoure. Et puis par curiosité aussi. Quand j’étais petite, je harcelais mes parents de « pourquoi » façon poupées russes. Rapidement, j’ai aussi voulu savoir « quand » et « où » parce que quand même, le contexte, c’est important. Mais en grandissant, ce qui m’a fascinée plus que tout le reste, c’est « comment ». Les rouages, les mécanismes, la manière dont les choses sont construites et la façon dont elles fonctionnent.

Pendant mes études, j’ai toujours pu dire, à peu près, dans quelle direction j’allais. Malgré quelques hésitations, quelques  changements de cap, je suivais un itinéraire relativement bien tracé. Aujourd’hui, j’aperçois le bout de cette route et au-delà, des centaines de voies possibles. Je me pose toujours des tonnes de questions, parce que c’est ce qui m’aide à avancer, mais lorsque je me demande ce que je ferai dans six mois, pour la première fois de ma vie, je n’ai pas la réponse. Et je crois que j’adore ça.

Posted in Blabla on samedi 6 février 2010 by klaims

Parmi tous les jobs que j’ai connu, celui qui m’a apporté le plus de satisfaction est de loin mon boulot de peintre. Loin des chiffres de vente de la collection printemps-été, du nombre de cartes de fidélité distribuées, des objectifs de menus best-of à écouler, je me retrouve seule face à mes pinceaux et mes pots de peinture. Et il me suffit de regarder autour de moi pour mesurer l’avancée du chantier et la somme de travail qu’il reste à abattre. Rien n’est plus gratifiant que d’avoir sous les yeux le résultat concret de ce qu’on a accompli.

En ce moment, je termine un autre genre de chantier. Un sur lequel je travaille toute seule. Il me prend pas mal de temps et parfois je rencontre des difficultés. Il a stagné pendant longtemps. Les fondations étaient là pourtant, et même une partie du gros oeuvre mais j’avais du mal à savoir ce que je voulais pour les finitions. Et puis il y a quelques mois, j’ai décidé de prendre les choses en main et depuis, ça avance à grands pas. Je ne sais pas dans combien de temps j’aurai fini et quand j’y pense, je crois que c’est le genre de chantier qu’on ne termine jamais complètement. Mais en tout cas ça ressemble de plus en plus à ce que je voulais et je crois que j’en suis fière.