Je passe ma vie à (me) poser des questions. Pour apprendre, pour comprendre, pour y voir un peu plus clair dans le monde qui m’entoure. Et puis par curiosité aussi. Quand j’étais petite, je harcelais mes parents de « pourquoi » façon poupées russes. Rapidement, j’ai aussi voulu savoir « quand » et « où » parce que quand même, le contexte, c’est important. Mais en grandissant, ce qui m’a fascinée plus que tout le reste, c’est « comment ». Les rouages, les mécanismes, la manière dont les choses sont construites et la façon dont elles fonctionnent.
Pendant mes études, j’ai toujours pu dire, à peu près, dans quelle direction j’allais. Malgré quelques hésitations, quelques changements de cap, je suivais un itinéraire relativement bien tracé. Aujourd’hui, j’aperçois le bout de cette route et au-delà, des centaines de voies possibles. Je me pose toujours des tonnes de questions, parce que c’est ce qui m’aide à avancer, mais lorsque je me demande ce que je ferai dans six mois, pour la première fois de ma vie, je n’ai pas la réponse. Et je crois que j’adore ça.