Je croise trop de gens gris, blasés, désabusés. C’est la vie qui les a cabossé peut-être, ou simplement le temps qui passe et qui délave, qui ternit, qui émousse. Leur regard se pose sur ce qui les entoure mais ils ne voient plus. Vouloir se protéger à tout prix, c’est aussi supporter de vivre à demi. Je refuse de faire partie de ces gens-là. Je veux continuer à m’émerveiller de chaque endroit où je mets les pieds, chaque personne que je rencontre, chaque place que j’occupe. Je ne crois pas à la fatalité et je sais que jusqu’au bout, j’aurai toujours le choix, que tout est possible et qu’il me suffit d’ouvrir grand les yeux pour ne pas en perdre une miette. Inspirer un grand coup et foncer. Et tant pis si parfois je tombe et je m’écorche les genoux. J’apprends de mes erreurs, je panse mes blessures et je finis toujours pas me relever. Et je n’oublie jamais que chaque jour qui se lève est le premier du reste de ma vie.

12 Réponses vers “”

  1. Tu as décidé de ne plus être une victime, d’être responsable de ta vie. Certaines personnes perdent cette notion.

    C’est drole que je suis justement un cours de coaching personnel à ce sujet 😉 Intitulé bizarrement : « Managing the fear come with change ».

  2. Tututut. Je ne me suis JAMAIS considérée comme une victime !
    Et ce post ne reflète pas une décision prise récemment ou une bonne résolution, j’ai toujours vu les choses de cette façon. J’avais juste envie d’en parler aujourd’hui 🙂

  3. L’aspect protection-restriction est très juste et difficile à déceler je trouve. Le point qui me travaille ces temps est d’obtenir satisfaction dans le quotidien; satisfaction dans ses actions, leur(s) sens. La résultante est un besoin de se mettre en danger, de sembler vouloir se faire mal avec l’intelligence (ou stupide prudence) de rester dans un environnement un peu protégé. L’impression qu’il faut remplir son quotidien afin ne pas voir le vide qu’il cache vient me frapper assez régulièrement l’arrière des méninges. Qu’est qui rend gris ?

  4. Tu préjuges très facilement de ce qui peut rendre quelqu’un de cynique ou sarcastique. L’autre vision c’est que c’est faire preuve de lucidité et ce n’a pas forcément comme source un quelconque traumatisme comme si les ébahis naïfs que tu représentes parfois très bien étaient une forme d’état naturel idéal de l’espèce humain dans lequel il faut s’émerveiller de tout et n’importe quoi surtout si ça n’a aucun intérêt. L’inutile est beau et blablabla.

    Voilà c’est tout autant réducteur sauf que moi je fais de la mauvaise fois recherchée alors qu’apparemment toi tu fais juste dans la paresse intellectuelle et dans le lieu commun affligeant.

  5. Relis-moi, je n’ai parlé ni de cynisme, ni de sarcasme. Je n’ai que parlé des gens qui oublient ce qu’ils ont à force de le voir tous les jours. La routine, le temps qui passe et qui fait que tu ne vois plus la beauté de ton amante, de la ville où tu habites, de la profession que tu exerces.
    Je ne dis pas qu’il faut s’émerveiller de tout. Tout n’est pas beau, tout n’est pas intéressant. Mais réussir à toujours faire un pas en arrière pour prendre le recul nécessaire et ne pas oublier la chance qu’on a, ça ne me semble pas être un manque de lucidité.

  6. Ça marche même si tu pinailles sur les reformulations. Je cite : « Je croise trop de gens gris, blasés, désabusés ». Ensuite : « Vouloir se protéger à tout prix, c’est aussi supporter de vivre à demi. Je refuse de faire partie de ces gens-là. »

    Là t’as déjà mis en marche la machine à préjugés et le biais de supériorité. Le vrai manque de lucidité, il est pas seulement dans l’air béat que tu promeus, il est dans l’incapacité de voir que tu le prends pour le signe d’une supériorité morale intrinsèque. À vrai dire quasiment chaque article (enfin plutôt chacune brève) que tu as écrit ici va dans le même sens. C’est pas juste une forme de compilation de brèves irregulières un peu rêveuses, c’est à la limite de la pub Diesel et de son mépris face à celui ou celle qui soit n’a pas la chance de la même jeunesse insouciante ou bien refuse l’état des choses (le propre de l’humain, le mythe prométhéen). Bref, c’est facile.

    (et j’anticipe aussi la réponse)

  7. Je ne cherche pas à faire la promotion de cette vision des choses. Je n’estime pas que ma façon de faire est supérieure. À aucun moment je ne dis « faites comme moi et vous serez tous contents ». On a tous une manière de fonctionner qui nous est propre. C’est simplement la mienne. Dans ce(s) texte(s), je parle à la première personne et c’est pas pour rien. Je n’ai pas la prétention de dire ce qui est mieux pour tout le monde, je sais juste ce qui est mieux pour moi et c’est bien suffisant.

  8. YHBT. YHL. HAND.

  9. He ben, pour un troll tu n’auras pas tenu très longtemps… ^^

  10. Parce que YHL. J’avais dit j’anticipais la réponse c’est-à-dire un déni de la généralisation qui apparemment excuse les pires poncifs.

  11. Tu t’ennuies au boulot ? Je croyais que ton nouveau taf était intéressant 🙂

  12. Et sinon, on se prend un café ?

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