L’aiguille pique et repique. Pourtant, la sensation est plutôt sourde, un peu comme une brûlure. Je regarde Fabien tracer des lettres sur ma peau, appliqué comme un écolier. La voix des Beatles se mêle au bourdonnement du dermographe. La pointe de la machine progresse, centimètre par centimètre, et les mots prennent vie, prennent sens. Je me dis qu’il faut sûrement être un peu fêlée, pour traverser la France jusqu’à cette petite boutique planquée au fond d’une cour. Pour vouloir ces lignes indélébiles sur mon corps. Pour tant désirer ces quelques grammes d’encre noire. Et je souris.
« Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière. »
lundi 11 janvier 2010 à 12:31
comment te sens tu maintenant que tu as fait ca ?
lundi 11 janvier 2010 à 14:00
Contente parce que j’attendais ça depuis longtemps et fière parce que je porte le travail d’un putain d’artiste 🙂
lundi 11 janvier 2010 à 14:05
Sensation unique et plaisir immense… moi c’est ce que j’ai ressenti.
Un moment de plénitude insolent.
Maintenant je veux voir le travail de l’artiste!!! 🙂
lundi 11 janvier 2010 à 14:08
Pour les photos, je préfère attendre la cicatrisation complète, bientôt bientôt…
lundi 11 janvier 2010 à 15:24
ce sera cicatrisé a quelle heure ? 😉
lundi 25 janvier 2010 à 21:42
Je viens de voir les photos ! C’est magnifique !!! J’adore le style…
dimanche 2 mai 2010 à 16:14
C’est quoi pour toi, un tatouage?
Je vois les miens comme des sortes de grigris, d’amulettes… mais je suppose que personne n’a le même sentiment.
jeudi 6 mai 2010 à 14:57
Plus le temps passe, et plus j’ai tendance à considérer ça comme une toile, une œuvre d’art, que tu portes sur ta peau. Avec le dernier, j’ai en plus l’impression que c’est quelque chose de vraiment partagé, un lien indélébile que tu as avec ton tatoueur.