Les préjugés m’ont toujours gonflé. Les idées préconçues, les catégorisations à tout prix, les sales réputations. Que ce soit pour un film, un bouquin ou une personne, je préfère toujours forger ma propre opinion toute seule. Ce n’est pas forcément évident de faire abstraction des critiques. Qu’elles soient positives ou négatives. Mais j’essaye d’oublier tout ce que j’ai entendu, de garder l’esprit le plus vierge possible pour y imprimer moi-même mon avis. Parce que je ne sais que trop bien à quel point les apparences peuvent être trompeuses, les opinions déformées et les paroles mal interprétées. Ne pas juger un livre d’après sa couverture, l’habit ne fait pas le moine… Ce genre de réflexion n’est pas inédit mais j’ai l’impression que, si tout le monde est d’accord sur la théorie, le passage à la pratique est rare. Après, bien sur, il m’arrive d’être déçue, de me ramasser, de me ranger à l’avis général. Parce que les mauvais films, les livres chiants et les cons, ça existe. Mais quelque fois, j’ai de jolies surprises. Quand je regarde en arrière, mes plus beaux imprévus sont aussi ceux qui ont eu le plus d’impact sur ma vie. Et ce genre d’inattendu, ça vaut bien tous les ratés de la terre.
vendredi 14 mai 2010 à 15:32
Un jour je ne serai pas d’accord avec toi. Bon, c’est pas aujourd’hui.
vendredi 14 mai 2010 à 23:26
Je partage la même réflexion.
Bien dit.
samedi 15 mai 2010 à 20:56
Encore plus pernicieux que les lieux communs : ses propres péjugés. On a vite fait de se creuser des ornières mentales.
jeudi 20 mai 2010 à 00:29
Encore plus pernicieux que les lieux communs : ses propres péjugés. On a vite fait de se creuser des ornières mentales.
+1
vendredi 21 mai 2010 à 17:36
Et puis, par principe, c’est souvent un régal de ne pas être en accord avec la majorité.
lundi 24 mai 2010 à 16:55
Ne pas juger quelque chose avant c’est bien.
Par contre faire abstraction de tout pour la critique je ne sais pas si c’est bien.
Disons qu’une critique d’une musique est plus difficile car elle dépend du passé de l’auditeur, de son ouverture musicale, et aussi de sa capacité à remettre la musique dans le contexte.
De même pour un film.
Ce n’est pas parce qu’on est hermétique à un genre que celui ci est nul.
Il faut savoir aussi différencier notre affinité et notre côté critique.
Plein d’albums de musique m’ont plu, même si musicalement c’était cliché, ou pas recherché.
D’autres films ne m’ont pas plus alors que ce sont des mythes du cinéma.
Pour ça que j’aime aussi lire les critiques après mes écoutes, ou un visionnage, ça permet de remettre en question notre point de vu si on a eu faux, ou de voir ce qu’un autre a vu, et pas nous.
dimanche 30 mai 2010 à 19:33
Magnifique article.
lundi 17 janvier 2011 à 20:10
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